La délinquance des mineurs révèle souvent la fragilité des repères familiaux : comprendre ce lien, c’est agir à la racine des fractures sociales.
Près de 70 % des jeunes suivis par la justice sont issus de familles éclatées ou instables, un constat qui souligne l’importance du cadre familial dans la prévention des dérives.
Le CESOF s’apprête à publier un rapport inédit sur le lien entre la situation familiale et la délinquance juvénile. Fruit d’un long travail de recherche mené par Emmanuel Bossard, ce rapport met en lumière comment la stabilité ou la fragilité du cadre familial influence les trajectoires des jeunes confrontés à la justice. À partir de données inédites et d’analyses approfondies, il montre que la famille joue un rôle déterminant dans la prévention des passages à l’acte et la réinsertion. Ce rapport, intitulé Le rôle de la famille dans le parcours judiciaire d’un enfant mineur, s’inscrit pleinement dans la mission du CESOF : comprendre les dynamiques familiales pour éclairer les politiques publiques en matière d’éducation, de justice et de solidarité.
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